Deux écoles situées aux Contamines-Montjoie et à Saint-Gervais (Haute-Savoie) ont fermé leurs portes suite à la détection de cinq nouveaux cas de coronavirus en France. Il s'agit d'une mesure de précaution, insistent les autorités sanitaires.
Deux écoles ont fermé en Haute-Savoie suite à la détection de cinq nouveaux cas de coronavirus en France, a déclaré le préfet lors d'une conférence de presse ce samedi 8 février.
Le premier établissement est le groupe scolaire des Contamines-Montjoie, où un enfant infecté était scolarisé à temps plein. Il devrait rester fermé au moins une semaine. Une seconde école située à Saint-Gervais-les-Bains a également fermé ses portes "pour permettre de mener de plus grandes investigations et analyser la situation", a poursuivi Pierre Lambert, préfet de la Haute-Savoie.
L'enfant infecté par le nouveau coronavirus, un ressortissant britannique, n'a passé qu'une journée dans l'école de Saint-Gervais où il a suivi un cours de français il y a quelques jours. Le nom de l'établissement concerné et la durée de la fermeture ne sont pas encore connus, indique-t-on à la préfecture. Au total, les autorités estiment qu'une centaine d'élèves ont été en contact avec l'enfant porteur du virus, âgé de 9 ans.
"La situation est maîtrisée"
L'école des Contamines-Montjoie compte 95 élèves et celle de Saint-Gervais près de 200 mais "5 élèves ont été en contact direct dans le cadre du cours de français" concerné, a ajouté le maire Jean-Marc Peillex. Un courrier de l'Éducation nationale va être envoyé aux parents ayant leurs enfants scolarisés dans ces écoles, ont également indiqué les autorités lors de la conférence de presse.
Tous les élèves de ces écoles vont être "contrôlés progressivement en fonction du risque de contamination". "On va d’abord apprécier la nature du risque, on va repérer s'ils ont des troubles", a ajouté le préfet. Des cellules de crise vont également être mises en place dans les mairies concernées et en préfecture à Annecy pour "apporter des réponses aux questions de la population", a-t-il poursuivi.
"L'objectif qui est le nôtre c’est d’éviter la propagation et de mettre en place des mesures barrière (...) Plus on va mettre des barrières, plus on minimisera le risque de contamination", a également déclaré Pierre Lambert, affirmant qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, "la situation est maîtrisée".